Dans la plupart des domaines, 2016 aura été une année à oublier. On n’en remercie que plus nos lauréats qui nous ont illuminés de leurs exploits. On termine l’année avec un Français dans le top ten de la ranking list mondiale (Maxime Livio), un autre dans le top ten des sportifs de l’année d’ésignés l’Equipe et Eurosport (Astier Nicolas). On aborde 2017 avec l’optimisme des vainqueurs et la saison sera riche nptamment avec un grand national qui fêtera ses 10 ans. La coupe des nations débutera encore à Fontainebleau mais des étapes disparaissent (Ballindenisk, Vairano) d’autres rentrent dans le circuit (Montelibretti, Tattersalls, Wiener Neustadt). Il y aura donc 10 étapes, la dernière restant sur un format long à Boekelo. 2017 sera une année Européenne.0n suivra les poneys en Hongrie, les juniors et jeunes cav à Millstreet et les grands à Strzegom. On devrait être pas mal équipés pour ce championnat en Pologne. Imaginez ce que pourrait donner une équipe composée de nos quatre médaillés de Rio plus Maxime et Thomas ! La route est encore longue, le mercato hivernal est en cours… Il faudra compter avec le petit chauve allemand et des Anglais qui n’ont pas dit leur dernier mot : En récupérant Bartle aux manettes, et avec un Mr Bass qui prend 9 ans ça peut faire mal. Pour ceux qui ne sont pas qualifiés, ce sera un peu plus dur puisque puisqu’il faudra atteindre les 55 % en dressage et il ne faudra pas prendre plus de 30 points de temps (contre 36 aujourd’hui, mais en 4* on pourra aller jusqu’à 40 pts.) pour obtenir le fameux MER. Quelques autres nouveautés au règlement international méritent d’être mentionnées : l’apparition du règlement indoor qui valide le niveau 2* et l’apparition d’une pénalité à 50 points sur le cross. Elle sera appliquée au cavalier qui sera passé hors fanion sans corriger. Il ne sera donc plus éliminé et c’est loin d’être anodin. A ce jeu, les bleus auraient facilement décroché la médaille d’argent lors des Europe de Fontainebleau. Les principaux changements concernent bien sûr le changement du format olympique. On en parle dans la suite.
Le passage au niveau technique 3* sur le cross est acté. Ce sera donc 45 efforts sur 10 minutes de cross pour les JO et JEM. Une sorte de CIC4*. Ce n’est pas une révolution, car c’est bien sûr l’imagination du chef de piste qui fera toujours la difficulté d’un cross. Si les JEM ont toujours été au niveau requis, les JO ont rarement été des vrais 4* exceptions faites de Sydney et du récent fantastique cross de Pierre Michelet à Rio. Souvenons-nous qu’il n’y avait que 8 minutes de cross à Hong-Kong et qu’à Athènes la technique n’était pas beaucoup au-dessus d’un 2*. La réduction du nombre de participant par nation est plus préoccupant. Passer à 5 aux JEM n’est pas dramatique mais trois équipiers sans drop score aux JO c’est grave. Et ça devient ubuesque avec le remplaçant qui peut entrer en action à n’importe quel moment de la compétition ou celui qui éliminé sur un test pourrait poursuive la compétition pour son équipe. Bref, plus rien ne pourra éliminer une équipe. Donc à Tokyo, un couple pourra avoir couru les jeux olympiques de concours complet en n’ayant fait qu’un CSO : on marche sur la tête. Adieu les sélections audacieuses et bon courage à ceux qui essaieront de comprendre l’usine à gaz que va devenir le calcul des points. Pour la médiatisation c’est raté. Quant à favoriser la participation des nations émergentes encore faut-il que ce soit compatible avec les exigences de sécurité. Du grand n’importe quoi de la part de la FEI et ça rue dans les brancards chez les gars de concours et les dresseurs. Chez les complètiste c’est bizarrement le calme plat. Peut-être ont-ils conscience que les jeux sont faits puisque la balle est désormais dans le camp du CIO qui n’a aucune raison de ne pas valider les propositions de la fédération internationale. Notre fédération a voté contre. C’est le jeu démocratique. Réfléchissons-y en cette année électorale. Michel est parti se remettre de ses émotions olympiques sous le soleil de son île natale. Il se joint à moi pour vous souhaiter le meilleur. Qu’il rime avec bonheur et ferveur.