La sanction est enfin tombée pour Maxime : il est à pied jusqu’au six novembre. Autant dire que la saison est foutue pour lui et que c’est une mauvaise nouvelle pour l’équipe de France. La décision est publiée dans un rapport de 14 pages daté du 7 mai, rappelant les éléments de défense du cavalier et les arguments du tribunal.
Rappelons tout d’abord un point important du règlement : « Il n’est pas nécessaire que l’intention, la faute, la négligence ou l’usage délibéré soit démontré pour établir une violation dela règle. » A partir de là, la présence d’un métabolite d’un produit interdit dans les urines du cheval telle que l’a montré le laboratoire des courses hippiques est une violation de la règle. Pour éviter la sanction le cavalier aurait dû démontrer de quelle façon le produite interdit avait pénétré l’organisme de son cheval. Il n’a pas pu le faire et les dires de l’expert mandaté par lui sont considérés comme « à un haut niveau de spéculation ». Le scénario d’une malveillance échafaudée par le cavalier n’a pas davantage convaincu par manque d’éléments concrets et en tout cas « beaucoup trop vague pour être suffisant pour établir quelque fait que ce soit. » D’ailleurs le tribunal comprend mal comment une personne mal intentionnée aurait pu accéder plus facilement au cheval que le cavalier lui-même. Au final personne ne dit que Maxime est coupable de quoi que ce soit. Il est juste la « personne responsable » d’un cheval contrôlé positif et cela suffit. En conséquence le cavalier doit payer 2500 CHF d’amende + 1000 CHF de frais de procédure. Il peut saisir le tribunal arbitral du sport dans un délai de 30 jours mais en attendant il est interdit de concours, que ce soit en tant que cavalier, coach, bénévole…